Qui aime bien châtie bien 2 - Tentative 2
Aug. 11th, 2015 02:02 am![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Tentative 2
Sodia O'Daly voulait bien croire aux coïncidences et aussi que Terca Lumireis était moins vaste qu'elle ne l'imaginait… mais qu'on la remette sur une mission conjointe avec Yuri Lowell, là elle trouvait cela hautement suspect. Elle en conclut donc qu'elle allait devoir envisager très sérieusement d'inclure dans le courrier du Commandant toutes les lettres de femmes qu'elle ôtait volontairement de la pile afin qu'il ne soit pas distrait par ces multiples demandes en mariage – la rouquine en avait lues certaines et elle se souvenait parfaitement de l'une d'elles, très riche en détails érotiques et dont l'auteur était une duchesse ayant passé la soixantaine qui était connue pour être une véritable croqueuse d'hommes… ce qui était manifestement toujours d'actualité vu toutes les suggestions « d'exercices physiques » qu'elle proposait dans divers endroits de la capitale ainsi que dans pas mal de pièces du palais impérial.
Etrange qu'elle ne le plaigne pas d'avance sur ce coup… La colère sûrement.
Basiquement parlant, sur une mission d'escorte aller-retour au bastion de Deidon, il n'y avait pas de quoi se plaindre et c'était un trajet qui durerait, au plus, deux jours. Sauf que le problème était que la personne qu'ils devaient protéger était une jeune femme de la noblesse nommée Elisabeth Magnolia, une amie d'enfance de Sodia qu'elle n'avait pas revue depuis des années et qui, bien que très gentille, risquait fort de dévoiler des détails sur sa vie privée qu'elle aurait bien aimé garder pour elle.
Dès l'instant où elle avait su cela, elle n'avait pas pu s'empêcher de craindre le pire… ce qui se confirma dès le moment où Betty – c'était le surnom qu'elle employait à l'époque pour désigner la jeune femme aux yeux marron et aux longs cheveux blond platine coiffés en un élégant chignon – commença à essayer de lui faire parler du temps où elles jouaient ensemble enfants et qu'elle repéra inconsciemment la lueur d'intérêt qui s'était allumée dans le regard anthracite de Lowell.
« Je suis ici pour vous protéger de tout danger Lady Magnolia, pas pour faire la conversation. » avait-elle finit par dire froidement, se fermant ainsi totalement à tout ce qui n'avait rien à voir avec son devoir de chevalier.
« Mais… » avait tenté Elisabeth avant de se raviser, l'air visiblement blessée. « Je comprends oui. »
« Je sens que ce travail va être d'enfer si on a déjà la reine des glaces qui est de sortie… » avait lancé l'épéiste avec son habituel ton sarcastique, s'attirant ainsi un regard noir de colère qu'il ignora superbement.
Elle s'était retenue de lui dire sa façon de penser à ce moment-là mais, actuellement, elle était en train de se demander si elle n'aurait pas dû lui coller son poing dans la figure car, si elle se fiait au fait qu'il avait l'air de bien s'entendre avec Lady Magnolia et le ton qu'il employait avec elle, il flirtait avec son amie d'enfance. Le pire était que ça n'avait pas l'air de la déranger outre mesure, ce qui ne faisait que décupler la colère que ressentait Sodia et que Repede, le quatrième membre de leur groupe, semblait parfaitement percevoir vu la façon dont il la fixait de son œil valide.
« Qu'est-ce que tu as au juste ? » demanda-t-elle à l'animal sur un ton agacé, surveillant discrètement les deux autres qui étaient à environ deux mètres derrière eux.
Il lui répondit en continuant de la fixer, ce qui commençait à sérieusement la mettre mal à l'aise.
« Ça m'énerve de voir ton maître faire ça, c'est tout. » déclara-t-elle en s'assurant de prime abord que ceux à l'arrière étaient trop pris par leur conversation, ce qui semblait être le cas. « Nous sommes censés travailler et lui, il en profite pour draguer. C'est d'un manque de professionnalisme… »
La façon que le chien avait eue de gémir l'intrigua, comme s'il lui faisait remarquer que ce n'était peut-être pas la seule chose qui l'agaçait dans cette situation. On aurait vraiment dit qu'il était parfaitement capable de la comprendre…
« Pourquoi est-ce que je te parle au juste ? » demanda-t-elle en soupirant de dépit. « De toute manière, je vais devoir supporter un type que je ne peux pas encadrer donc je suis obligée de faire avec. »
Et puis, même si elle et Elisabeth ne s'étaient pas vues pendant des années, elle savait tout de même pas mal de choses à son sujet qu'elle aurait aimé ne jamais voir ressortir. Ce n'était pas la faute de Sodia si elles avaient perdu contact tout ce temps mais il était vrai qu'elle avait coupé les ponts avec beaucoup de personnes à cette même époque et que le fossé entre elle et sa sœur s'était brusquement élargi par la même occasion…
Elle avait parfaitement conscience qu'elle s'était isolée et, vu ce qu'elle avait fait à Zaude, les minces espoirs de changer cela s'étaient brisés d'un coup.
Quand elle y repensait, elle avait rejoint les chevaliers impériaux pour éviter un mariage arrangé et c'était la seule chose qui la motivait au départ. Sauf qu'elle avait à présent un frein énorme à son ambition de carrière et c'était ce secret qui lui faisait encore faire des cauchemars la nuit. Mais ce n'était pas toujours l'épéiste qu'elle se voyait poignarder…
Le grognement de Repede la fit se mettre immédiatement sur ses gardes. Une dizaine de secondes après, elle vit quatre hommes sortir des buissons qui, à leur attitude, étaient certainement des bandits.
Ça tombait bien car elle mourrait d'envie de frapper quelqu'un…
« Hey les gars ! On a trois gonzesses pour nous tous seuls ! »
… Elle avait bien entendu si elle se fiait au gros soupir d'agacement que Lowell avait laissé échappé. En même temps, elle aurait été un homme, elle non plus n'aurait probablement pas apprécié d'être désignée ainsi. Quoique là, ce qu'elle n'aimait pas, c'était la façon dont l'un d'eux la reluquait…
« Tu crois qu'elle porte quelque chose sous sa jupe la rouquine ? »
Bingo… Le nombre de fois qu'elle y avait eu droit à celle-là, c'était dingue. A croire que les hommes devenaient des animaux dès qu'ils voyaient une femme avec une jupe s'arrêtant au-dessus des genoux voire plus haut encore.
« J'étais pas au courant qu'il y avait un élevage de porcs par ici. » déclara l'épéiste qui s'était placé au même niveau qu'elle. « Faut croire que je devais avoir le nez sacrément bouché la dernière fois que je suis passé par ici. »
« Mais c'est un mec ? » demanda l'un des bandits, réalisant leur première erreur.
« Ravi de constater que vous avez pas autant de merde dans les yeux que ce que je pensais… »
Sodia remarqua que Repede s'était mis en retrait, très certainement suite à un signe de son maître, et qu'il se tenait à présent près d'Elisabeth, paré à la défendre contre tout danger.
« Si ça se trouve c'est un travelo. » reprit un autre bandit. « C'est pas possible pour un mec de porter des cheveux aussi longs. »
« Si Duke Pantarei était présent lui aussi, je me demande ce que ça aurait donné. » fit-elle en sortant son épée, jugeant qu'il était plus que temps d'aller régler leur compte à ces imbéciles.
« Il les auraient probablement ignorés. » lui dit Lowell en l'imitant. « Sauf que là, c'est nous deux qu'ils insultent et en plus, ils nous barrent la route. »
« Un ratio de deux contre un donc. Qui prend qui ? »
« Honneur aux dames. »
Galant, lui ? Elle n'allait pas s'en plaindre aujourd'hui car ça l'arrangeait. Son choix fut très rapide et, en un éclair, elle leur fonça dessus, suivie de près par l'épéiste qui prit le reste de la bande. Bien que les bandits s'étaient préparés à se défendre, ils n'étaient pas très bons au combat et celui-ci fut vite écourté quand, dans un réflexe faussement maladroit, elle frappa l'un d'eux à l'entre-jambe.
« Ils font encore les coques pour protéger les bijoux de famille dans l'armée impériale ? » lui demanda Yuri une fois le combat fini. « Parce que là, j'envisage sérieusement d'investir dedans. »
« Tu as si peur que je te frappe un jour à cet endroit précis ? » répliqua Sodia avec un léger sarcasme, sachant pertinemment que cela risquait fort de ne pas arriver.
« Disons qu'étant un homme, je peux te dire que ça fait VRAIMENT très mal de se prendre un coup à cet endroit. Ce n'est pas une expérience que t'as envie de renouveler généralement. »
Cette escarmouche avait eu le mérite de mettre la rouquine de meilleure humeur qu'à leur départ de Zaphias mais, jusqu'à leur arrivée au Bastion de Deidon, elle ne put s'empêcher de regarder discrètement Elisabeth qui riait en entendant les anecdotes racontées par l'épéiste et dont les joues rosissaient légèrement quand il se montrait plutôt enjôleur. Elle avait du mal à comprendre en quoi cela pouvait autant l'agacer…
Une fois à destination, elle s'était séparée du groupe, officiellement pour leur réserver une tente pour la nuit – Lady Magnolia avait, de par son statut de noble, le droit de dormir dans sa propre tente si elle le souhaitait donc Sodia était allée s'occuper de cela –, officieusement pour être enfin un peu seule et essayer de faire un peu le point sur la situation. Sauf qu'elle se retrouva face à un souci : le seigneur des plaines était apparemment de sortie en ce moment et le nombre d'emplacements pour dormir était donc limité à cause du nombre élevé de personnes qui étaient coincées ici.
En d'autres termes, soit elle partageait la tente d'Elisabeth, soit elle dormait à la belle étoile avec Lowell. Super le choix…
D'ailleurs, en parlant du loup, il était en train de venir à sa rencontre.
« Où est Lady Magnolia ? » demanda-t-elle dès qu'il fut à moins de deux mètres d'elle.
« En sécurité avec Repede. » répondit Yuri avant de reprendre en plissant légèrement le nez. « Il faut qu'on parle toi et moi, de préférence en privé. »
Bien que réticente à la chose, Sodia accepta – en même temps, elle doutait de pouvoir refuser – et elle suivit l'épéiste jusqu'à l'un des postes de vigie du Bastion, actuellement inoccupé vu qu'il était situé à l'opposé de là où sévissait le seigneur des plaines et que les gardes surveillaient grandement la bête pour parer à toute éventualité. Elle s'assit sur la caisse de bois présente à cet endroit, sentant instinctivement qu'elle n'allait probablement pas aimer la conversation…
« Bon, c'est quoi ton problème exactement ? »
Direct, ça on pouvait le dire. Diplomate par contre, ce n'était pas tout à fait cela vu le ton exaspéré qu'il avait employé – et puis elle savait très bien que ce n'était pas une qualité qu'il avait en sa possession.
« Excepté toi ? » répliqua-t-elle avec agacement et une pointe d'ironie.
« Je suis sérieux là. » fit sèchement Yuri, visiblement pas d'humeur à plaisanter. « Tu es d'une sale humeur depuis qu'on est partis et Betty n'a pas cessé de me demander ce qui n'allait pas alors que je n'en ai strictement aucune idée. »
« Oh ? Vous en êtes déjà au stade des surnoms ? Si possible, attendez que je ne sois pas là pour passer à l'étape suivante… »
« Attends, stop. C'est ça qui te dérangeait depuis le départ ? »
« Je te rappelle que nous sommes ici pour travailler, ce que tu as l'air d'avoir totalement occulté vu ton attitude. »
L'épéiste resta stupéfait pendant deux secondes avant de pousser un soupir exaspéré. Il lui fit signe de se pousser un peu puis il s'assit à côté d'elle.
« Tu as ta façon de bosser et moi j'ai la mienne. » déclara-t-il en se tournant vers elle. « Qui plus est, toi t'es sûre d'avoir un salaire, peu importe ce que tu fais. Moi par contre, si je n'ai pas de mission, je ne touche pas un seul gald. C'est compris ça ? »
« Mouais… » fit Sodia avec une moue boudeuse, n'appréciant guère que Yuri Lowell lui parle comme si elle avait six ans. « Je ne suis pas une gamine donc je te prierai de changer de ton. »
« C'est pas l'impression que tu me donnes actuellement et, si je te traite comme une adulte, c'est certain que je vais te coller une paire de baffes. Aux dernières nouvelles, frapper les gens n'aide pas toujours à faire la paix avec eux… »
Faire la paix ? Là, elle était littéralement estomaquée et elle ne pouvait cacher son étonnement à son interlocuteur qui, d'un regard appuyé, lui confirma qu'il était sérieux.
« Là où je voulais en venir, c'est que j'ai besoin de m'assurer que j'aurais du travail donc, pour ça, je fais en sorte que les clients reviennent. » poursuivit-il avec un sourire en coin.
« D'où le flirt… » réalisa la rousse en se frappant le visage. « Je me suis imaginé des trucs donc… »
« Si tu me voyais déjà en train de la demander en mariage, je peux te dire que tu te trompais lourdement. Elle ne m'intéresse pas plus que ça et je ne m'amuse pas à coucher avec mes clientes, même si j'en connais une qui adorerait me mettre la main dessus… »
En le voyant faire la grimace, il n'était pas difficile de comprendre que Yuri n'était pas tenté par l'idée d'avoir des rapports plus intimes avec cette personne… Sodia ne put s'empêcher de pouffer légèrement de rire, ce qui lui valut un coup de coude dans les côtes qui, au lieu de stopper son hilarité, la fit s'amplifier.
« Je te jure que ce n'est absolument pas drôle ! » s'exclama-t-il sur un ton faussement outré. « Imagine-toi à ma place, face à la chef d'une puissante guilde qui demande sans arrêt à ce que ce soit toi qui fasse certaines missions pour elle et qu'elle passe son temps à te faire du rentre-dedans… »
« Tu as donc le privilège d'être le petit préféré de Kaufman ? » comprit la rousse avant de se remettre à pouffer de rire.
« C'est pas la pire encore. J'en ai connu une qui a été assez culottée en proposant carrément de me payer pour que je passe la nuit avec elle. Même si je reconnais que le montant était alléchant, j'aurais préféré qu'elle ne soit pas noble et âgée d'au moins soixante-dix ans… »
« La description que tu me fais me rappelle une duchesse qui a envoyé une lettre très… intéressante au Commandant et que j'avais interceptée… Elle a une réputation de croqueuse d'hommes qui est apparemment véridique. »
« … A tout hasard, tu as gardé cette lettre ? Juste histoire d'avoir une meilleure idée de ce à quoi j'ai échappé. »
« Aux dernières nouvelles, toi et moi ne sommes pas amis. »
A cette remarque, il la fixa en haussant un sourcil.
« Donc, si nous avions été amis, j'aurais pu lire cette lettre ? » demanda Yuri sur un ton moqueur. « Intéressant… »
« On est loin de l'être et ça a très peu de chances d'arriver. » répondit Sodia avec amertume en repensant à ce jour où elle avait pris une des pires décisions de sa vie.
Elle n'avait toujours pas trouvé le courage d'avouer sa faute à Flynn par peur de perdre sa confiance… Ce poids était lourd à porter et elle n'avait personne pour l'y aider… si l'on exceptait le seul autre à savoir ce qu'il s'était réellement passé mais lui avait-il réellement pardonné ?
« Dois-je en conclure que tu es aussi seule que tu en as l'air ? »
La rousse eut la gorge nouée face à cette question et ne put s'empêcher de déglutir en pensant à la réponse. Oui, elle était seule…
« Je propose juste que l'on fasse la paix. » poursuivit l'épéiste en lui tendant la main. « Si ça ne te convient pas, tant pis. »
« … D'accord. » fit-elle en lui serrant la main. « On essaie de partir sur de nouvelles bases. »
Un sourire satisfait se peignit sur les lèvres du jeune homme et elle ne put s'empêcher de l'imiter. Il était vrai qu'elle aurait eu tort de ne pas saisir cette chance, surtout si ça l'aidait à alléger le poids qu'elle avait sur les épaules.
« Bien. » dit-il en se levant. « Et si tu veux un conseil d'un non-ami, je connais une demoiselle très sympathique qui adorerait discuter de trucs de filles avec toi. Je dis ça, je dis rien. »
C'est sur cette phrase qu'il la laissa en lui faisant un signe de la main. Sodia avait parfaitement compris ce qu'il lui suggérait de faire et elle se demanda un court instant si c'était une bonne idée de sa part de renouer avec Betty… avant de convenir que ça ne pouvait pas lui faire de mal de mettre un peu de côté son masque de soldat, ne serait-ce que pour se sentir moins seule.
En retournant au campement, elle ne fut pas surprise de voir Yuri commencer à s'atteler à faire le repas du soir, Repede l'observant du coin de son œil valide. Il lui désigna la tente qui se trouvait derrière lui et elle y entra, trouvant Lady Magnolia en train de défaire son chignon, libérant ainsi ses longs cheveux blond platine qui descendaient jusqu'à sa taille.
« Sod… Ahem… Lieutenant O'Daly. » se corrigea la jeune noble en réalisant sa présence. « Que puis-je faire pour vous ? »
« Je viens m'excuser pour mon attitude de tout à l'heure. » fit la rousse, ce qui étonna son interlocutrice. « Est-ce que ça te dérangerait qu'on reste entre filles cette nuit Betty ? »
A cette question, le visage de son amie d'enfance s'illumina de joie.
-§-
Après une longue réunion, Flynn put enfin retourner dans son bureau où, suite au fait qu'il avait croisé Sodia dans les couloirs du palais, il s'attendait à y voir Judith en train de patienter jusqu'à son arrivée. Cependant, pas de signe de la krytienne excepté la fenêtre grande ouverte… et le tiroir de son bureau où il rangeait sa correspondance personnelle !
Pris de panique, il vérifia ses poches et réalisa son erreur : il avait dû la poser la clé sur son bureau au lieu de la garder sur lui, comme à son habitude. Et bien entendu, elle en avait profité pour agir…
Evidemment, le chevalier n'avait pas de preuves que c'était elle mais qui d'autre avait intérêt à ne prendre que le contenu de ce tiroir précisément ? La liste des suspects était relativement faible et quelque chose lui disait que ses craintes seraient bientôt confirmées…
-§-
Ce n'était pas que Judith ne faisait pas confiance à Flynn – l'existence de ces lettres était tout de même un excellent moyen de pression – mais sa loyauté envers ses amis risquait de lui faire vendre la mèche si elle n'agissait pas vite. Il lui parut donc évident qu'elle devait dérober les lettres pour préserver au maximum son chantage… et qu'elle y gagnerait à se trouver un complice dans cette affaire.
« Oh ? Bonsoir mademoiselle Judith. » la salua l'empereur Ioder quand elle entra dans son bureau. « Que puis-je faire pour vous ? »
« J'aurais un petit quelque chose à vous proposer votre Altesse… »
NB : Judith assure ses arrières tandis que Flynn… est en mauvaise posture.
Auteur vs Persos :
Orieul : Elle aurait pu crocheter la serrure.
Mélissa : Tout le monde n'est pas comme toi à se balader avec un kit de crochetage dans son soutien-gorge…
Asahi : … Dois-je demander comment tu sais qu'elle le range là ?
Kaleiya : C'est vrai qu'avec elle…
Mélissa : Je l'ai vue faire en direct… Quand elle a crocheté la porte de ta chambre hier.
Asahi : … Quoi ?
Orieul (file à l'anglaise)
Asahi : REVIENS ICI ! (la suit)
Kaleiya : Et dire qu'il n'a pas voulu m'écouter lorsque je lui ai conseillé de faire exprès de perdre de temps en temps quand il jouait contre elle à des jeux d'argent…